MEDECINE DOUCE

Trucs et astuces pour tenter de mieux vivre avec l’endométriose et l’adénomyose


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Un article très « personnel » mais qui me tenait a coeur. Grâce aux médias, grâce a la diffusion de l’information, aujourd’hui ces « maladies » sont enfin connues, mais pas encore reconnues. Petite précision : je ne suis pas médecin cela signifie donc que ce je vais écrire notamment concernant MES méthodes naturelles pour vivre avec ces maladies ne constituent pas un remède miracle et ne repose sur aucune prescription médicale

En effet, malheureusement cela reste des maladies qui ne sont pas encore considérées comme telles par tout le corps médical notamment dans leur prise en charge et dans les traitements proposés.

Définition :

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L’ endométriose est une maladie définie par la présence, en dehors de l’utérus, de fragments de muqueuse utérine (endomètre) ou « tissu endométrial », comprenant des glandes et du stroma (tissu servant à soutenir, protéger et relier entre eux les nerfs, les vaisseaux sanguins et lymphatiques qu’il contient). Les lésions présentent les mêmes caractéristiques que la utérine. En particulier, elles sont sensibles à l’action des hormones ovariennes (œstrogènes).

L’endométriose se manifeste ainsi chez les femmes en âge de procréer (c’est-à-dire en période d’activité génitale), parfois dès l’adolescence. C’est une maladie chronique qui régresse à la ménopause.

Les lésions sont le plus souvent situées au niveau des ovaires, du péritoine, ligaments utérins, rectum et vessie. Mais elle peut migrer sur d’autres parties du corps

source : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/endometriose/definition-facteurs-favorisants


Pour l’adénomyose cela est encore un peu différent.

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L’adénomyose ou endométriose interne est une affection gynécologique caractérisée par le développement d’une muqueuse endométriale normale (composée de glandes endométriales et d’un stroma cytogène) dans le myomètre (paroi musculaire de l’utérus).
La définition histologique correspond à la présence d’implants endométriaux situés à plus de 2,5 mm de la membrane basale séparant l’endomètre du myométre, associée à une hyperplasie du tissu musculaire lisse entourant ces implants. Les implants endométriaux peuvent correspondre à des diverticules ou à des îlots sans continuité avec la cavité utérine. L’adénomyose touche environ 50 % des femmes âgées de 40 à 50 ans

https://docteur-benchimol.com/adenomyose.html

Les conséquences de cette maladie au quotidien :

Maintenant que nous avons posé le « cadre » parlons de ce que cela a comme conséquence. La première et la plus connue est l’impact sur la fertilité et sur la possibilité de tomber enceinte par soi même. Il ne faut donc pas hésiter a consulter si vous « sentez » que quelque chose ne fonctionne pas comme cela devrait notamment si vous trouvez que vous mettez trop de temps a tomber enceinte. Et a contrario une femme ayant eu des enfants de manière spontanée (ce qui est mon cas) peut développer cette maladie.

Pour la partie moins « visible », moins expliquée parfois, il y a bien entendu la douleur. Ce sont deux maladies qui peuvent être ou devenir très vite handicapante. Je ne parle la encore que des mes symptomes mais dans le désordre et en vrac, bouffées de chaleur a tel point que vous devez reprendre une douche alors que vous veniez de la prendre, incapacité a changer de position, à vous lever si vous êtes assise ou inversement, a tomber car vos jambes vous lâchent littéralement, a avoir de telles douleurs que vous ne pouvez simplement pas vous lever ou marcher, avoir une sensation de pesenteur au niveau de l’utérus comme un poids, vous couper socialement car vous devez etre certaine de pouvoir avoir des toilettes disponibles a peu près toutes les heures… Et cela tous les 28/30 jours et pour une semaine.

Trop longtemps les douleurs liées aux régles étaient balayées d’un revers de manche « t’es une fille, t’as tes règles, t’as mal et ben c’est normal ». Et bien non, ce n’est pas normal d’avoir des douleurs qui socialement vous coupent des gens aussi souvent dans une année

Malheureusement aujourd’hui même si la recherche travaille enfin à faire avancer les choses, la pilule ou le stérilet hormonal (voir l’opération quand la maladie a déjà trop colonisée votre coprs) restent trop souvent la sollution miracle. Je me suis entendue dire : c’est la pilule ou la douleur a vous de choisir! Alors j’ai fait un choix.

Un choix de vie en pleine conscience :

J’ai fait le choix de chercher, d’apprendre et de comprendre afin de pouvoir agir autrement. J’ai lu, rencontré des praticiens tels qu’une naturopathe (sur Paris je vous conseille bien entendue la « mienne » Adeline Legrand et dans l’Est la douce Claire André-Petitdemange), une ostéopathe (sur Paris vous pouvez vous rendre les yeux fermés chez Charlotte Bergerot Pallisco).

Et depuis maintenant deux ans, j’ai trouvé une « routine » mensuelle qui me permet (pour l’instant tout du moins) a gérer la douleur. Je précise que je n’ai donc pas de contracetif hormonal.

Deux a trois jours avant mes règles, en clair dès le fameux Syndrome Pré Menstruel, j’arrête de consommer : du sucre raffiné car inflammatoire (et oui a dieu la nourriture doudou) de la viande car mlaheureusement sauf a être certaine de la provenance et de l’élévage elle peut être proteuse d’hormones (personnellement je n’en consomme quasi jamais), pas d’excitants tels que vin, café, thé (je ne consomme plus que de la tisane 95% de l’année et cela est bénéfique sur le taux de fer 🙂 ). Je privilégie les aliments végétaux et ceux plus connus pour être anti inflammatoires. Je vous conseille également le très bon livre de Jacqueline Lagacé.

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Et j’ai aussi accepté de ralentir. Ralentir, m’écouter (oui oui et contre les bonnes vieilles phrases en mode « tu t’écoutes trop » et bien je dirais juste que personne ne connaît mieux votre coprs que vous donc si vous ne vous écoutez pas personne ne pourra le faire à votre place) cela veut donc dire que je ne cours pas, je prends le temps de marcher, j’essaye d’être la plus zen possible (merci la méditation vive les applis @petitbambou ou @zenfie). Parce que oui la douleur est moins présente et se gère mieux quand on est détendue que lorsque son corps est crispé. Cela n’est pas évident au quotidien mais permet aussi de changer son quotidien d’une manière plus durable.

Enfin mes alliés les plus precieux : la bouillote la nuit et les massages. Personnellement je me masse le ventre le soir pendant les « crises » avec de l’huile neutre et une goutte d’estragon et une goutte de basilic. J’insiste sur le UNE goutte. Les Huilles Essentielles sont très puissantes il ne faut pas faire n’importe quoi avec. La tisane de feuilles de framboisier se révèle également très efficace.

J’espère que ces petits trucs et astuces pourront vous aider et vous apporter peut être d’autres alternatives. Ces maladies sont difficiles a vivre au quotidien mais en écoutant de notre coprs en essayant de prévenir plutôt que de guérir nous pouvons soulager nos douleurs et les apprivoiser.

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