Le Psoriasis

Aujourd’hui je vais parler d’un thème un peu moins glamour, un peu moins léger que d’habitude

Le psoriasis.

Je l ai decouvert il y a 16 ans dans ma famille d’accueil en Floride. A l’époque cela ne m’avait pas du tout frappé.Puis quand j’ai rencontré mon mari et j’ai vu ce que pouvait etre le psoriasis

Alors minute scientifique le psoriasis est lié à une inflammation chronique de la peau. Il survient chez des personnes génétiquement prédisposées, en général à la faveur d’un facteur physique ou psychologique favorisant.

On sous estime beaucoup cette maladie et notamment l’impact qu’elle peut avoir dans la vie quotidienne.

Contrairement à l’eczéma elle est, en France, beaucoup moins étudiée que dans d’autres pays.

Mon mari a essayé tous les traitements traditionnels qui sont préconisés en France : crèmes dermocorticoides, la phytothérapie, le goudron.

Rien n’y a jamais fait

Il faut savoir que le psoriasis est génétique et donc présente un facteur héréditaire.

Notre fils au moment de l’introduction des solides (cela à son importance) a eu une une petite plaque sur la jambe, nous pensions qu’il s’agissait d’une petite dermatite. J’avais à l’époque « retourné » la toile car je refusais de traiter cela avec des crèmes. J’ai donc réalisé un macérât composé d’huile d’olive et de fleurs de soucis bio que j’ai laissé infuser un mois dans un bocal en verre à l’abri de la lumière.

Au fil des années le psoriasis de mon mari ne s’arrangeait pas. Les plaques de mon fils venaient et partaient sans vraiment de raisons.

Outre l’aspect excessivement difficile au quotidien ( les poussées sont difficiles, il m’est arrivé de réveiller mon mari qui se grattait au sang dans son sommeil), les desquamations qui laissent des traces absolument de partout, le psoriasis est très handicapant socialement.

Les gens par ignorance ont tendance à vous regarder bizarrement sur la plage, ou des que vous avez un teeshirt à manches courtes.

Un jour pour tout autre chose j’ai eu la chance de croiser la route du docteur Gérard Leborgne. Nous avons discuté ensemble du psoriasis et ce jour là à ete le début d’une nouvelle vie.

Il m’a appris que dans 95% des cas le psoriasis était alimentaire. Mon mari et mon fils ont donc tous les deux fait une prise de sang (très chères et non remboursées) dans un laboratoire spécifique à Paris.

Quand les résultats sont arrivés nous avions trois colonnes pour chaque aliment avec le degré d’intolérance constaté.

Tour d’abord toutes les intolérances constatées chez mon fils se retrouvaient chez mon mari (l’inverse non par contre). Et la nous avons decouvert le monde des « sans »

Pour mon mari SANS aucun lait animal sauf le lait de bufflonne. Pour Virgil cela est limité au lait de vache et au lait de brebis. Il peut donc consommer du lait de chèvre. SANS blanc d’œuf. SANS blé pour mon mari (attention pas sans gluten car il peut notamment consommer de l’avoine!) et SANS quelques autres petites choses.

Attention il s’agit pour notre part d’intolérances et non d’allergies.

L’intolérance alimentaire vous met simplement mal à l’aise. Le plus souvent un aliment vous fait vous sentir pas bien, avec des ballonnements, mais vous pouvez quand même le consommer sans risquer les symptômes ci-dessus. C’est la grande différence entre allergie et intolérance.

Nous avons donc décidé de changer radicalement notre manière de manger. Cela a été parfois difficile, il a fallu apprendre à faire les courses autrement puis à cuisiner différemment. À ce sujet merci Internet. J’y ai decouvert des sites géniaux, j’ai appris notamment à remplacer les oeufs, jongler avec les farines etc etc…

Je vous invite notamment à aller voir ce site qui regorge de recettes extra et qui m’a vraiment vraiment aidé au quotidien. Merci France!

J’ai également puisé des recettes dans ces deux livres